Pour l’agenda ironique de décembre proposé par miss Photonanie,
de quoi qu’il est question ? De Noël, tout simplement (encore fallait-il y penser !). Il peut être blanc, noir, rouge (et vert, foi de Lyssamara, irlandaise d’origine), se décliner sous forme de conte, de thriller, d’opéra, de poème, comme vous voudrez. Mais il faut y glisser le mot graffeur (mais gaffeur sera aussi accepté) et si possible l’expression “être maquillé(e) comme une voiture volée“.

Heu, y’a maldonne là ! Vont s’lasser les lecteurs ! Ils se tapent déjà en boucle et guimauve’s films et Qatar’s boules
-faut dire, c’est l’époque-
si, en plus de natal, l’agenda vire fatal, que va-t-il advenir de l’ironie passée ?
Et puis, t’en as pas marre de passer pour un graffeur de mots, dis ? Avec tes plumes d’esbrouffe en guise de pinceaux, que t’ériges partout sur les mises en réseau … pfff … je ne te reconnais plus, on dirait que ce n’est pas toi: tu bavardes à la mode, y compris des bobos ! Pendant ce temps, avec moi, silence radio ! Maudits mots pas dits, graffeur de mes fesses, oui !

Il semblerait que oui, aux dernières nouvelles. Dommage pour le remake de Chabadabada Chabadabada: attifée mère Noël, même si prête à te rejoindre, ô toi, ô soleil de mes nuits (vous, c’est l’air de "Ô douce nuit"qui ne va plus vous lâcher) en petite voiture blanche et son joli sapin, avec une luge, à ski ou par montgolfière, trois grands mômes veillent au grain et ne sont pas prêts de lâcher leurs rêves de gamins !

Continuons notre voyage en conifère connu. Comment ça : « Qu’allait-il faire (mon lion) dans cette galère ? »
Il n’a pas quatre cents ans mais n’est pas né de la dernière pluie: il entend bien régner, quel que soit le royaume, en verre et contre tout.

Il se fait tard, le reste des maux sera vite expédié. Comme souvent, les légendes suffisent pour raconter le tout.

Jolie petite rêveuse, suis donc ce doux conseil: si t’épates hein, de glace, ne raye pas ta joie, reste bien attachée à ce
bonheur givré et tu ne tomberas pas, c’est promis cette fois.

Cloche? cloche! Est-ce que t’as l’air d’une cloche auprès de ce gars-là ?

Et les liens tricotés pourront nous réchauffer.

En vrai, ce sera Noël: quel cadeau cet amour, pourtant tant maquillé comme une romance volée et *Argh, No ! One more time !
On pourrait croire qu’un sapin de Noël n’est qu’un tronc d’arbre avec des aiguilles. Ce serait une profonde erreur. C’est un monde plein personnages et plein de vie. Belle participation.
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Un peu comme un arbre de vie qui lit (et lie) notre innocence, alors ? Merci de votre commentaire John Duff, si clairvoyant, à l’image des premiers ! Dans l’attente de vous lire en retour ! 🙂
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J’ai beaucoup aimé cette façon originale de présenté ton texte 🙂 Bravo.
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Merci miss Mijoroy !
Je ne sais pas pourquoi, mais ce sapin me fait penser -toutes proportions gardées (!!!)- au vitrail de Braque à l’église de Varengeville (celle du cimetière marin dans « Le grand blond avec une chaussure noire »): robuste et résistant à toute forme de désespoir. 🙂
https://www.connaissancedesarts.com/artistes/georges-braque/itineraire-escale-varengeville-sur-mer-11122284/
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hé bé dis donc! c’est un texte à lire à voix haute (ou mieux encore: à se faire lire à voix haute) pour en goûter tous les jeux de mots 🙂
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Oui, un parfait exercice de one man ou woman show ton texte, bravo !
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Le sapin recèle des cadeaux cachés (et ne nous fiche pas les boules)… C’est plaisant ! 🙂
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A force de frayer avec des moufles on attrape des mouflets…et là c’est pas une partie de plaisir surtout après un certain áge, je parle pour moi.
Non moi malgré leur aspect modeste et peu étanche c’esy vers les mitaines que je penche.
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Un florilège de mots d’esprit pour célébrer celui de Noël, quelle logorrhée !
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce billet a du brio 🙂
Merci, Lyssa’. Joyeuses fêtes à toi et tes proches🎄
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Bon jour Lys,
Je retiens parmi les brillants de ton texte, la verve qui serpente en les lignes sapinales et les retours de flammes à la trainé des rennes d’un traineau, ceci : « …. guimauve’s films et Qatar’s boules »… 🙂
Bon réveillon à venir 🙂
Max-Louis
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