Exil

Roses. Je suis partie première pour ces terres sans mer. Pêchers. Persuadée que mieux, tu vivrais sans détour. Cerisier. Coûte que coûtent les cerises, en juin te les donner. Pas hêtre. Où être ton coup de cœur, éternelle question. Figuier. Figée par l’inquiétude, mon ciel est pourtant bleu. Prunier. Qu’on m’assène une prune si tuLire la suite « Exil »

À la recherche du tant perdu

C’était déjà le soir, le temps pressait assez Ton paradis perdu se murait de silence Ta route me toisait, immense souricière Pourtant ton mauve régnait, clocheté par dizaines Et la lumière du jour étreignait toutes tes ombres Tu jouais à tout lier derrière ces trons si nus Retrouve vite la clef, je ne suis pasLire la suite « À la recherche du tant perdu »

Histoires de coeur

Il est des boutons roses Valves réparatrices D’espoirs de lendemain Qui bruissent de désir Tiens, c’est marrant: en écrivant « boutons roses », je pensais aux pièces de rechange utilisées en chirurgie valvulaire, pas du tout à une métaphore du pistil féminin ! Pour continuer ce parcours en grammaire espiègle, « Qui » peut être indifféremment -et même àLire la suite « Histoires de coeur »